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LA TRANSGRESSION

Dans une époque où les repères sont en pleine mutation, elle s’avère nécessaire. C’est peut-être comme un moyen de rechercher les limites, de nommer ce qui nous entoure, de raconter autrement, aujourd’hui. Transgresser c’est redéfinir.

 

 « La transgression porte la limite jusqu’à la limite de son être; elle la conduit à  s’éveiller sur sa disparition imminente, à se retrouver dans ce qu’elle exclut (plus exactement peut-être à s’y reconnaître pour la première fois), à éprouver sa vérité positive dans le mouvement de sa perte. (…) La transgression n’est donc pas à la limite comme le noir et le blanc, le défendu au permis, l’extérieur à l’intérieur, l’exclu à l’espace protégé de la demeure. Elle lui est plutôt selon un rapport en vrille dont aucune effraction simple ne peut venir à bout. Quelque chose peut-être comme l’éclair dans la nuit, qui du fond du temps, donne un être dense et noir à ce qu’elle nie, l’illumine de l’intérieur et de fond en comble, lui doit pourtant sa vive clarté, sa singularité déchirante et dressée, se perd dans cet espace qu’elle signe de sa souveraineté et se tait enfin, ayant donné un nom à l’obscur. » Michel Foucault.

 

Il y a tant de règles, tant de codes, tant de chemins déjà tracés que la marche à suivre est incertaine. En créant la friction, nous cherchons la lumière. Nous croyons essentiel que notre regard se pose sur l’inattendu afin de renouveler sans cesse ce qui se trouve entre la scène et la salle : l’espace des possibles.

 

L’Homme allumette est une compagnie théâtrale dédiée à la création contemporaine. Nous puisons notre matière première dans toutes sortes de matériaux qu’ils soient théâtraux ou non. Nous privilégions une parole libre, actuelle et malléable. Nos choix doivent nourrir nos questionnements formels et poser un regard sur les faits marquants, voire sur les angles morts de notre condition d’artiste, de citoyen et d’humain. Chaque spectacle explore le récit selon différentes postures narratives et fictionnelles. Ce faisant, nous dotons chaque projet d'un langage spécifique nourri par un dialogue serré entre la forme et le fond. En opposition au didactisme, notre théâtre est le lieu des questions et des sensations. Nous souhaitons ainsi faire de la présence des spectateurs un élément actif et indissociable de la représentation afin de donner à chaque œuvre sa raison d'être sur scène.

 

La compagnie, fondée en 2006 par Luc Bouffard, Stéphanie Julien et Philippe Cyr, a d’abord été créée sous le nom « Les Ouvriers Théâtre ». Ayant un mandat plus large, elle a produit les spectacles suivants : Les Escaliers du Sacré-Cœur; Terminus solitude; Et si je n’étais pas passé par là? et Vertiges. Depuis 2012 sous la direction artistique et générale de Philippe Cyr, la compagnie s’est dotée d’un nouveau mandat axé sur la transgression. À l’automne 2013, elle entame une résidence de deux ans au Centre du Théâtre d'Aujourd'hui où elle produit Les cendres bleuesSelfie et Le brasier.  En 2018, après une résidence de trois ans au Théâtre Aux Écuries elle crée : Ce qu’on attend de moi. Une collaboration avec Gilles Poulin-Denis et la compagnie 2PAR4 de Vancouver.  Par la suite, Le magasin, créé en pleine pandémie avec Odile Gamache sera présenté au Festival international du film sur l'art. La dernière production de compagnie, Atteintes à sa vie de Martin Crimp a été présentée à l'Usine C au printemps 2022. 

Depuis 2021, Philippe Cyr est directeur artistique et codirecteur général du Théâtre Prospero. 

Ce site présente l'ensemble de sa théâtrographie. 

NOTRE ÉQUIPE 

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photo : Gaëlle Leroyer 

Phlippe Cyr

Direction artistique et générale  

Caroline Gravel 

Direction administrative

Conseil d'administration - 

Président - Frédéric Lavallée, comédien

Vice-président - Philippe Cyr, metteur en scène

Secrétaire - Stéphanie Julien, naturopathe

Administrateur - Marc Desjardins, producteur, Cossette

Administratrice - Julie Frégeau, avocate 

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